Au terme de cette deuxième journée du forum de l’étudiant guinéen qui se tient au palais du peuple, le troisième panel constitué de Moustapha Naïté Ministre de la Jeunesse, Diariatou Diallo DGA AGUIPE, Pr Youssouf Sidimé DG Dalaba et Gabriel Curtis DG L’APIP, a longuement débattu avec les participants sur la problématique de l’entreprenariat jeune en Guinée.
Au cours de cette troisième conférence, les panelistes ont affirmé qu’il n’y aura pas de possibilité de proposer des perspectives à ce problème d’emploi sans pour autant élucider les différents défis à relever par les acteurs concernés. C’est pourquoi les défis qui seront cités ci-dessous permettront aux acteurs et à la population de connaitre l’ampleur des combats à mener.
Pour améliorer cette situation, il est nécessaire et obligatoire de relever ces défis pour contribuer à l’émergence du pays. Ces défis sont entre autres :
– Manque d’infrastructures ;
– Manque de financement pour la création des entreprises ;
– Manque de gaz ;
– Manque d’électricité et beaucoup d’embouteillage ;
– Réduction des coûts de la formation des entreprises ;
– Manque de qualification minimale dans les secteurs ;
– Manque de construction des centres de formation de métiers et surtout le manque de compétence des jeunes entrepreneurs en Guinée.
En dépit de toutes ces difficultés, il a été donc proposé de mettre en place les moyens nécessaires pour :
– créer le maximum d’entreprises ;
– Créer les conditions pour faciliter l’employabilité des jeunes ;
– Accompagner les jeunes entrepreneurs dans la création des entreprises ;
– Mettre en place des infrastructures ;
– Contribuer à la croissance économique du pays ;
-Mettre en place des projets agricoles ;
– Création de l’emploi dans les secteurs porteurs ;
– Mise en place d’un portail d’investissement ;
– Fournir des statistiques dans le domaine de l’emploi ;
– Faciliter la création des entreprises ;
– Saisir les opportunités qui se présentent.
Pour terminer, les panélistes ont estimé que les jeunes ne sont pas responsables de cette situation, mais plutôt c’est à l’État de trouver des solutions en créant des conditions de création d’emplois pour remédier à ce phénomène.