
La Haute Autorité de la Communication vient de faire un diagnostic sur la couverture médiatique de l’élection présidentielle 2015. L’institution qui régit la presse guinéenne s’est intéressée de l’avant pendant et l’après élection. Cette réflexion autour du travail de la presse au moment de cette période électorale vise à déterminer les erreurs commises de part et d’autres en vue d’en tirer les leçons pour les prochaines joutes électorales.
Plus qu’une question d’hommes de médias, des représentants de partis politiques évoluant en Guinée et des partenaires de la presse guinéenne ont pris part à cette rencontre aux côtés des commissaires de la HAC et des hommes de médias.
Ensemble, les différents participants ont parlé de «la couverture médiatique de la campagne électorales 2015 par les médias guinéens». Ils se sont surtout penchés sur l’oeuvre de la Haute Autorité de la Communication et les activités des journalistes durant les trois principaux moments de la présidentielle. A savoir, l’avant, le pendant et l’après élection.
Présent à cette rencontre, Martin Faye estime, dans l’ensemble, le travail abattu par les hommes de médias durant cette période est salvateur. «Nous avons de plus en plus une presse responsable, une presse citoyenne, une presse républicaine. Elle a beaucoup mieux fait que lors de la couverture des scrutins précédents».
pour sa part, le représentant de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) félicite l’esprit citoyen qui a caractérisé la synergie des radios et télévisions privées du pays. Une synergie qui du côté radio, a porté le nom de FM-Guinée 2015.
Un autre point marqué par la presse guinéenne, les médias publics ont été à la portée des différents partis engagés dans le processus électoral. Cependant, des manquements ont été enregistrés. «Vous avez entendu les témoignages des chargés de communication des partis politiques qui ont eu des difficultés pour pouvoir passer leurs éléments à l’antenne, par ce qu’il fallait faire un transcodage qui prendrait beaucoup de temps avant que l’élément ne soit diffusé et même monté. Ça c’est des problèmes qui sont là» énumère Dr Bangaly Camara, directeur général de l’Institution des Sciences de l’Information et de la Communication de (ISIC) de Kountia.
Et de Martin Faye d’ajouter: «Qui peut le plus peut le moins, il y a des travers aux plans de l’éthique et de la déontologie qu’il faut revoir, il y a les techniques professionnels, les formats radiophonique il faut qu’ont y travail tous ensemble pour que la presse deviennent chaque jour un peut plus professionnels».
A rappeler, les participants de cette rencontre ont formulé des recommandations en vue d’améliorer la prestation des hommes de médias lors des prochaines consultations électorales. Des recommandations qui au terme de ce forum seront vulgarisées auprès des organes de presse pour permettre aux médias guinéens de mieux couvrir les prochaines échéances électorales.
Kindy Dramé pour Conakrylemag.com