« Les accords illégalement formés ne tiennent pas lieu de lois à ceux qui les ont conclus » pourrait-on être tenté de dire au regard de ce qui se passe ces jours-ci sur le plan politique.
Quoiqu’il en soit, il y a eu un accord le 8 août 2018 entre le parti au pouvoir et l’opposition.
Aujourd’hui, certains pensent que si cet accord n’a pas été respecté à maints endroits, c’est parce qu’il comporte une faille. En effet, l’accord prévoyait que le RPG-AEC laissait à l’Opposition la commune urbaine de Kindia en contrepartie notamment de la Commune urbaine de Dubreka. Étant donné qu’il avait été conclu que la CU de Kindia revenait à l’Opposition de façon générale, il pouvait s’agir de n’importe quel parti de l’Opposition. Par ailleurs, d’après un responsable du parti au pouvoir, celui-ci ne pouvait pas demander à ses conseillers élus de voter pour le candidat de l’Ufdg puisque cela n’était pas stipulé dans l’accord. Telles sont les explications que l’on a régulièrement entendues ces jours-ci. C’est dire que désormais tout devrait être indiqué dans les accords politiques, même les moindres détails. Ce serait peut-être fastidieux et contraignant mais nécessaire. Surtout quand la politique se conjugue pour certains avec roublardise.
Au-delà, il faut se demander si le non-respect de l’accord du 8 août y compris par un allié de l’UFDG à savoir l’UDG, n’est pas l’aboutissement de la politique du « tout sauf Abdoulaye Bah ou tout sauf celui qui n’est pas de Kindia »
Mohamed Traoré Batonnier