Silence ; hyènes, vautours et rapaces se mettent ensemble et s’entendent pour se partager la carcasse Guinée.
Un homme avec quatre députés arrangés qui devient chef de file de l’opposition. De qui se moque-t-on ? Mamadou Sylla ne peut-être autre que l’opposant du véritable opposant du pays.
N’ayant créé son Parti politique que pour se prémunir des poursuites judiciaires pour délinquance économique, il peut aujourd’hui profiter de son statut pour s’offrir des privilèges indus avec la complicité de ses partenaires politiques de la mouvance.
Ce vautour qui s’arrange toujours à graviter autour du pouvoir en place pour profiter et s’enrichir, est un véritable opportuniste.
D’ailleurs, dès qu’il a appris que désormais, c’est lui qui va être chef de file de l’opposition, son premier mot, c’est de réclamer tous les privilèges qui s’y rattachent. Aucune surprise, Mamadou Sylla ne fait pas la politique par conviction.
Il fait la politique pour intégrer l’oligarchie d’État qui pille les maigres ressources du pays en s’attribuant des privilèges injustifiés au détriment du citoyen lambda.
Pour dire que dans ce pays, l’indignation demeure toujours sélective; quand c’était Cellou Dalein avec ses dizaines de députés à l’assemblée nationale qui était chef de file de l’opposition et donc, bénéficiaire potentiel des privilèges rattachés à cette fonction, une partie de l’opinion l’avait sévèrement jugée.
Aujourd’hui, comme il s’agit de Mamadou Sylla avec quatre députés, personne ne trouve à redire quand il réclame les mêmes privilèges.
On ne dira jamais assez que la Guinée est devenue un véritable pays de merde.
Sow Boubacar, CH.
