Après les incidents survenus à Taouyah précisément à petit lac dans la commune de Ratoma, notre rédaction a joint respectivement une militante qui ne rate pas les événements de l’UFDG et faisant parti encore du cortège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) faisant objet d’attaque à Taouyah, Aïssatou Bah et un membre de la commission d’organisation du meeting du RPG arc-en –ciel à Petit Lac, Lanciné Sylla qui sont revenus tous sur la cause de ces malheureux incidents.
Selon Aissatou Bah, hier dimanche on revenait d’un mariage vers Taouyah accompagné de Hadja Halimatou Diallo, la femme de Cellou Dalein Diallo (président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG ndlr), arrivée au niveau de la partie communément appelée Petit Lac, nous avons trouvé les militants du RPG qui faisaient une animation.
C’est ainsi que notre cortège s’est trouvé face à des jeunes du RPG qui demandé à ce qu’on rebouche chemin, pas de passage. Les jeunes qui se trouvaient dans la section motard sont venus pour intervenir pour que le cortège puisse passer. C’est en ce moment que des affrontements ont commencé entre eux et nous. Et certains jeunes de la section motard et du cortège ont été blessés et notre bus brulé sur le champ.
A notre tour, nous avons vite appelé vers Bambeto et Hamdalaye pour donner l’information, que notre cortège a été attaqué à Taouyah de venir nous secourir.
Quant à Lanciné Sylla, nous avons organisé un meeting ici Petit Lac pour soutenir notre parti, et depuis que nous avons commencé l’animation, tous les véhicules contournent cet endroit pour passer soit pour aller vers Lanbanyi soit vers la Ville.
Mais on a été surpris de voir que les jeunes de la section motard dire qu’il faut offenser pour passer. C’est en ce moment que nous avons dit que c’est impossible de franchir la partie. S’ils ne peuvent pas suivre les autres véhicules qui passent ils n’ont qu’à laisser. Merci, c’est tout ce que je peux vous dire la cause de ces affrontements.
A noter que, la nouvelle qu’à donner les membres du cortège aux quartiers favorables à l’opposition guinéenne s’est vite répandue comme une traînée de poudre à Conakry et les violences qui ont été enregistrées.
Affaire à suivre…