Un petit zoom sur le patron d’Hadafo Média, M. Lamine Guirassy. Une fois n’est pas coutume.
Que ceux qui auraient des avis contraires veuillent accepter de respecter mon point de vue. Mêmes les prophètes n’avaient pas réussis à faire l’unanimité quoique porteurs des messages divins. Je n’ouvre pas non plus un débat sur le sujet que je vais aborder ici. Chacun est responsable de ses sentiments et est libre de les accorder ou de les refuser à qui il veut.
Je pouvais continuer à observer et apprécier de façon intime sans porter à la place publique. Mais, j’ai décidé de partager un sentiment que je porte sur un homme car, il semblerait que quand on aime quelqu’un ou quelque chose, on doit le dire sans égard. Les peuls disent que faire le choix de décliner l’identité de ceux qu’il aime, c’est étoffer la liste de ses ennemis. J’en suis conscient; mais, je suis quelqu’un qui assume la justesse de ses choix et parfois, la maladresse de ses actes. J’assume donc ce que je vais dire ici sans demander à personne de le valider ou de l’infirmer.
La personne concernée par ce que je vais dire ici, c’est Lamine Guirassy, Président directeur général d’Adafo Médias. M. Lamine Guirassy, c’est quelqu’un je n’ai pas côtoyé, on est même pas amis sur les réseaux sociaux. N’empêche, il est une personnalité publique d’envergure nationale pour ne pas dire internationale. C’est donc entant que telle, je me suis autorisé de donner mon point de vue sur le personnage sans prétendre d’être objectif.
Que les uns et les autres comprennent donc et tolèrent à défaut d’accepter, s’ils devaient avoir un avis contraire de ce que je partage ici qui du reste, n’est qu’un sentiment, un avis, une appréciation personnelle.
En effet, M.Lamine Guirassy s’il avait fait la Suisse, j’allais penser qu’il est bien imprégné des valeurs de ce pays et fortement imbibé de ses mœurs.
La Suisse contrairement à ce que d’autres peuvent penser, est un pays des gens humbles malgré les richesses que certains d’entre eux disposent. En Suisse, quand tu entres dans un service, qu’il soit public ou privé, c’est si on te montre le bosse de la boîte. Aucun signe apparent ne peut le distinguer des autres sous sa responsabilité pourtant.
On aime souvent rappeler que la Suisse est un pays où on déteste les têtes qui ont tendance à dépasser. On découvre les gens pour savoir ce qu’ils représentent. Eux, ne se font jamais découvrir.
Je vis dans ce pays depuis vingt ans maintenant, les peoples, c’est en France voisine, en Italie, en Allemagne…pas en Suisse. La légende du Tennis, Roger Federer couronnée à 20 reprises en Grand Chelem, est resté malgré ces succès, durant toute sa carrière, un homme simple et accessible. Il n’a jamais alimenté la presse à scandale ou figurer sur un quelconque journal des faits divers. Il est celui qui incarne mieux que quiconque, cette mentalité suisse.
Pour revenir à la personne de Lamine Guirassy pour le peu que j’ai observé en lui, je trouve que malgré sa réussite, il est resté et reste humble, accessible et très humain.
Il semblerait que dans sa boîte, il est souvent le premier à arriver pour s’occuper des émissions matinales et souvent, le dernier à partir.
Depuis des années que je l’observe, observe son apparence, ses faits et gestes en public, il est resté et reste lui-même. Aucune véritable métamorphose dictée par la réussite de ses affaires. L’homme préfère souvent s’habiller simple, le costume cravate, il laisse à ses employés dont certains vous donnent l’impression d’être les bosses de sa propre boîte.
Le PDG de Hadafo Média est ce quelqu’un qui aime son pays sans verser dans le populisme en criant sur tous les toits comme savent faire certains, qu’il aime son pays; j’adore ça. Par rapport à son style et méthode managériale, il est loin de toute pratique tribale.
Au sein du groupe Hadafo Média présent dans tout le pays, la composition de ses équipes reflète parfaitement la diversité ethnique guinéenne. Certains diront que c’est de bonne guerre pour faire prospérer son business; mais la situation pouvait bien en être autrement.
On se connaît bien dans le pays. Un fait également important à rappeler, c’est le dos large qu’il a, M. Lamine Guirassy, sauf erreur d’appréciation de ma part, n’est pas un homme mesquin ou rancunier; si non, les employés qui avaient désertés le navire Hadafo quand celui-ci tanguait suite à un sabotage de la part du régime défunt, ne pouvaient pas être de nouveau, accueillis à bras ouverts après avoir déchanté, ailleurs.
il est également, ce patron de presse qui tend ces bras à beaucoup des personnes en difficultés pour les sortir de l’anonymat et les aider à rebondir. Des patrons comme ça, la Guinée en a besoin. La richesse, la joie, le succès, la réussite doivent être partagés. Le faire, c’est de se couvrir d’une assurance multirisque avec la certitude de continuer à prospérer tout en permettant à d’autres aussi, de prospérer.
Que Dieu aide et assiste les bons guinéens tout en aidant les autres à comprendre qu’on est toujours le premier bénéficiaire de ses propres gestes ou actes de bonté envers ses semblables.
Sow Boubacar, Suisse
