
Tentative d’évasion à la Maison d’Arrêt de Coronie : Le CSDF exige une enquête approfondie et le respect des droits fondamentaux
Conakry, 5 novembre 2023 Le Bureau Exécutif Mondial (BEM) du Conseil Supérieur de la Diaspora Forestière (CSDF) a exprimé son inquiétude et sa consternation suite à une tentative d’évasion survenue à la Maison d’Arrêt de Coronie, impliquant quatre détenus liés aux tragiques événements du 28 septembre 2009. Dans un communiqué diffusé le 4 novembre 2023, l’organisation s’est alarmée de cette nouvelle et a exigé une action immédiate des autorités guinéennes.
Les individus en question, dont le Capitaine Moussa Dadis Camara et les Colonels Blaise Goumou, Moussa Tiegboro Camara et Claude Pivi, ont fait l’objet de vives controverses en raison de leur implication présumée dans les crimes perpétrés lors du massacre du stade du 28 septembre 2009 à Conakry, où des centaines de personnes avaient été tuées ou blessées.
Cette tentative d’évasion, survenue au petit matin du samedi 4 novembre, soulève des questions sérieuses sur la sécurité des installations carcérales guinéennes et met en lumière les failles potentielles dans la gestion des détenus hautement sensibles. Le CSDF a réagi promptement, implorant les autorités à prendre des mesures immédiates pour garantir l’intégrité physique des détenus et pour s’assurer que le processus judiciaire puisse se poursuivre sans entrave.
La déclaration du CSDF rappelle l’importance du respect des procédures légales et de la tenue d’enquêtes approfondies pour éclaircir les circonstances de cette évasion manquée. L’organisation a également souligné l’urgence de localiser le Colonel Pivi, dont la disparition continue d’intriguer et d’alarmer la communauté nationale et internationale.
Le CSDF, agissant en tant que voix de la diaspora forestière, a toujours plaidé pour la justice et la vérité concernant les crimes du 28 septembre. En cette période critique, où la stabilité de la Guinée est mise à l’épreuve, l’organisation appelle à la transparence, à la justice et au respect des droits humains pour tous les citoyens guinéens.
Les autorités guinéennes n’ont pas encore officiellement réagi à ce communiqué. Cependant, cette situation met en relief la tension persistante entre le besoin de sécurité nationale et la protection des droits individuels dans le contexte post-conflictuel de la Guinée.
L’affaire continue de susciter des réactions à travers le pays et au sein de la communauté internationale, beaucoup attendant de voir comment le gouvernement guinéen va résoudre cette impasse tout en maintenant son engagement envers la loi et l’ordre, et en préservant les droits fondamentaux de chaque individu, conformément aux standards internationaux de justice et de droits de l’homme.
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