
De-quoi_je-me-mêle; tachons de sortir de nos ghettos.
Jusqu’à une période récente, on ne parlait que de multidisciplinarité; désormais, on parle d’interdisciplinarité.
En Guinée et dans le domaine culturel, musicale notamment, on est entrain de passer de multiculturalité à l’interculturalité. J’en suis preneur à 💯.
Merci aux artistes de la nouvelle génération qui sont entrain de franchir ce pas dans le respect des œuvres des uns et des autres.
On peut faire de l‘interculturalité tout en respectant les principes qui régissent le droit d´auteur. On peut faire de l‘interculturalité sans que les uns ne dépaillent les autres de leurs œuvres.
Sommes toutes réunies, sans verser dans des polémiques stériles et contre-productives, je suis fans de la démarche de l’artiste Manamba Kanté qui vient d’interpréter avec brio le morceau légendaire « Bhouloun Ndyouri » de la grande cantatrice, Binta Laaly SOW.
Le niveau auquel nos artistes qui chantent; pas ceux qui s’essayent en politique , ont atteints, nos politiques y sont encore à des années de lumière. Cette interprétation n’entamera en rien le prestige de la légendaire Hadja Binta Laaly SOW.
Au contraire, ça renforce son immortalité dans le domaine de la chanson postale. Ce que nous avons hérités de nos ancêtres, c’est le convivialité, le partage, la solidarité, l’amour et la tolérance.
Ces valeurs à mon sens, sont plus fortes, plus importantes que le droit d’auteur qu’il faut certes, respecter et faire respecter; mais avec une dose de flexibilité, de réalisme, de pragmatisme et de bon sens.
Même dans le domaine de la science médicale, la protection de certains brevets tombent après quelques années. La même chose pourrait être envisageable dans le domaine culturel; pourquoi pas.
Qui connaît de nos jours, le nombre de versions existantes du morceau cubain « Wantanamera » par exemple ?
Les guinéens doivent apprendre à se parler pour mieux se connaître, s’accepter afin de garantir et pérenniser notre indispensable VIVRE ENSEMBLE.
Sow Boubacar, Switzerland 🇨🇭