
Ce qui s’est passé ou ce qui se passe en ce moment entre le pouvoir d’Adis Abeba et l’armée du TPLF de l’ancien Parti régnant en Éthiopie, devait servir de leçon à ceux qui mettent en place une gouvernance ethnique et clanique dans un pays.
L’hégémonie du TPLF en Éthiopie était telle que personne ne pouvait parier sur sa situation d’aujourd’hui.
Il n’y a que les bonnes sont choses qui résistent au temps et aux vicissitudes de l’histoire pour se pérenniser.
Les mauvaises choses peuvent briller pendant un temps, mais jamais tous les temps et pour toujours.
Les mauvais systèmes, les mauvaises pratiques finissent toujours par finir en emportant ses acteurs.
L’effondrement du nazisme et de l’apartheid sont aujourd’hui des exemples pour ceux qui peuvent en douter.

Les bourreaux, les persécuteurs d’aujourd’hui, peuvent bien être les victimes ou les persécutés de demain.
C’est cela qui se passe en ce moment au pays du premier Ministre et prix Nobel de la paix, Abiy Ahmed où les Ormos longtemps persécutés par les tigréens ont repris le dessus sur ces derniers.
Sow Boubacar, CH 🇨🇭