L’africain a été à la fois, victime et complice aussi bien de l’esclavage, la traite négrière, la colonisation que le néocolonialisme et le pillage économique du continent africain par l’occident. C’est un fait !
En réalité; on est généralement pas très loin de ce qui nous arrive. Mais, très souvent, s’il s’agit d’un bonheur; on se l’approprie en se l’attribuant.
Par contre, s’il s’agit d’un malheur, d’une douleur ou d’un manquement; on est souvent prompt à chercher un coupable désigné en se dédouanant de toute responsabilité.
Cette attitude est culturellement africaine; face à la réalité, à l’évidence; on préfère faire la fuite en avant, nier, se distancier, se disculper ou parfois, occulter au lieu de reconnaître, d’assumer et l’affronter pour améliorer le futur.
Admettre son tort, son erreur est un préalable à la repentance, à l’autocritique et à l’auto-correction.
Sow Boubacar, Fribourg (CH).