
Comme on est à fond dans les théories de complots dans l’appréciation des problèmes politiques en Guinée; une théorie en appelle forcément, une autre:
tenez, certains guinéens proches des accusés soutiennent mordicus que les événements du 28 septembre 2009 étaient le fruit d’un vaste complot ourdie par l’opposition ou du moins, certains d’entre eux pour à l’époque, se débarrasser de Dadis et son CNDD.
Aujourd’hui, comme une ironie de l’histoire, c’est la même opposition et ses sympathisants qui qualifient le procès où sont jugés les acteurs du même événement, de vaste complot imaginé par la junte actuelle au pouvoir avec l’objectif de détourner l’attention de l’opinion publique afin d´avoir une marge de manœuvre pour s’éterniser au pouvoir.
La politique ressemble à un grand marigot profond où on ne peut jamais sonder la nature des espèces qui y vivent.
Pour nous autres, l’important est de savoir que dans le premier cas, il y’a de la barbarie qui s’est soldée par la mort de plus de 150 citoyens innocents. Et qui dit barbarie, dit barbares à identifier et à sanctionner.
Dans le second cas, s’il y’a procès, c’est qu’il y’a des accusés qui se défendent et des victimes qui souhaitent connaître la vérité.
Que la justice soit donc rendue et que celle-ci, prenne le dessus sur la spéculation des uns et des autres. Après tout, c’est l’honneur et la crédibilité de l’État guinéen qui sont engagés à travers ce procès inédit.
Sow Boubacar, Switzerland 🇨🇭
— conakrylemag