Confrontées à des accusations de « manque de transparence » de la part de la classe politique concernant la gestion du processus de retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, les autorités de la transition cherchent à rectifier le tir. Le gouvernement a l’intention d’impliquer désormais les acteurs politiques dans certaines activités liées à la conduite de la transition.
La porte-parole des facilitateurs du dialogue politique inter-guinéen a annoncé, le mercredi 18 octobre 2023, que lors de la prochaine session du Comité de pilotage pour le suivi-évaluation du chronogramme de la transition, les acteurs politiques seront associés au compte rendu.
« Nous surveillons attentivement la situation pour atteindre les objectifs d’un retour à l’ordre constitutionnel. La prochaine session constatera que les projets de loi au niveau du CNT (Conseil National de Transition) atteindront leur aboutissement, marquant ainsi une avancée significative. Les acteurs politiques seront associés au compte rendu du processus de retour à l’ordre constitutionnel », a déclaré Dr Makalé Traoré.
Une autre revendication de la classe politique ayant participé au dialogue concerne l’application des 35 résolutions issues du dialogue politique de fin 2022. Sur ce point également, le gouvernement cherche à dissiper les doutes.
« Nous avons passé en revue l’ensemble des décisions prises par le comité de suivi depuis le début pour évaluer la mise en œuvre des résolutions. Des informations importantes et précises nous ont été fournies concernant l’évolution du chronogramme et la mise en œuvre des résolutions », a assuré Dr Makalé Traoré.
— conakrylemag