MEEF – Une étude réalisée sur la planification nationale de la diversité biologique pour appuyer la mise en œuvre en Guinée du plan stratégique de la convention sur la diversité biologique 2011-2020 et les objectifs d’AÏCHI.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique la République de Guinée met en œuvre un projet de conservation de la biodiversité sur financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

L’objectif de ce projet est d’intégrer les obligations du pays aux termes de cette Convention dans ses cadres nationaux de planification du développement par le biais d’un processus renouvelé et participatif de planification en matière d’élaboration de stratégies, conformément aux orientations globales du Plan stratégique de la Convention sur la Diversité Biologique pour 2011-2020 et les objectifs d’Aichi.
A cet égard, le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, en collaboration avec le PNUD, a recruté un groupe de deux (2) consultants nationaux chargé de la conception d’un cadre permanant pour la présentation de rapports à la conférence des parties sur l’application de la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) en Guinée.

RESUME
La République de Guinée est le 16ème pays de toutes les parties contractantes à la Convention sur la Diversité Biologique (CBD). Elle l’a signée en 1992 au sommet de la terre à Rio de Janeiro (Brésil), et l’a ratifiée le 07 mai 1993.
Consciente de l’importance de cette Convention pour le développement socio-économique des pays dans leur lutte contre la pauvreté, la République de Guinée s’engage à l’instar des autres parties à la Convention, à mettre en œuvre le projet « Planification National sur la diversité biologique et mise en œuvre en Guinée du Plan Stratégique de la Convention sur la Diversité Biologique 2011-2020 et les objectifs d’Aichi ».
La réalisation de cet engagement est rendu possible grâce à un soutien financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts. Cette étude a permis la mise en place d’un cadre permanent pour la présentation de rapports sur l’application de la convention sur la diversité biologique.
Le présent rapport qui rend compte des résultats de cette étude, comporte huit (8) chapitres, des sous chapitres et des titres.
Le chapitre I traite des différents programmes de travail dans le cadre de la convention sur la diversité biologique. Tous ces programmes établissent des principes pour orienter les futurs travaux, identifient des buts, des objectifs et des activités, déterminent les résultats possibles et suggèrent un échéancier et des moyens d’obtenir ces résultats. Les principaux programmes de travail adoptés sont :

(1) Programme de travail sur les Aires Protégées,

(2) Programme de travail sur la biodiversité forestière,

(3) Programme de travail sur le transfert de technologies et la coopération scientifique et technique,

(4) Programme de travail sur la mise en œuvre de l’article 8(j) et des dispositions connexes de la convention sur la diversité biologique (décision V/16),

(5) Programme pluriannuel de travail sur la diversité biologique agricole,

(6) Programme de travail sur la diversité biologique des écosystèmes des terres arides,

(7) Programme de travail sur la Biodiversité insulaire,

(8) Programme de travail sur la biodiversité marine et côtière,

(9) Programme de travail programme de travail sur la diversité biologique des montagnes,

(10) Programme de travail sur la diversité biologique des eaux intérieures,

(11) Programme de travail sur l’initiative Taxonomique mondiale,

(12) Programmes Sous régionaux et Régionaux évoluant dans le cadre de la CDB.

Le Protocole de Cartagena sur la prévention des Risques Biotechnologiques, Le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG), l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), l’Autorité du bassin du Niger (ABN), l’Union du fleuve Mano, le Programme Régional d’Aménagement Intégré du Massif du Foutah Djallon, le Programme de gestion intégrée des ressources naturelles du bassin du Niger et de la Haute Gambie (AGIR), le projet Grand Ecosystème Marin du Courant de Guinée (GEM-CG) ;

le projet du Grand Ecosystème Marin du Courant des Canaries (CCLME), Le Partenariat Régional de Conservation de la zone Marine et Côtière en Afrique de l’Ouest (PRCM), Le Réseau cohérent d’Aires Marines Protégées en Afrique de l’Ouest (RAMPAO), les conventions et accords liés à la biodiversité, dont au titre du Cadre juridique international : 1- la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, 2 le Protocole de Kyoto, 3. la Convention sur la lutte contre la Désertification, 4. la Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages menacées d’extinction (CITES) ou Convention de Washington, 5.

La Convention sur les Zones Humides d’importance internationale particulièrement comme habitat des oiseaux d’eau (Convention de Ramsar), 6. la Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices (CMS) appartenant à la faune sauvage ou Convention de Bonn, 7, la Convention sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, 8. Le projet pilote des Monts Nimba ; 9.

L’Accord pour la conservation des espèces d’oiseaux d’eau migratrices d’Afrique, d’Europe et Asie (AEWA) ; au titre du Cadre juridique sous régional et régional on note 1. La Convention et le Protocole sur l’Autorité du Bassin du Niger, 2. La Convention d’Abidjan, 3. La Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles, 4. La Convention sur les Criquets Migrateurs.
Le chapitre II est consacré à la présentation du cadre permanent de présentation de rapports sur l’application de la convention sur la diversité biologique. En exécution du projet Planification Nationale sur la biodiversité, un cadre national de mise en œuvre de la stratégie révisée et son plan d’action a été mis en place.

Ce cadre est constitué d’un Comité National de la Diversité Biologique (CNDB) et d’une Agence Nationale déconcentrée de Mise en Œuvre de la Stratégie et son Plan d’Actions (ANMOSPAB).
Ce Comité National de la Diversité Biologique (CNDB) est constitué de représentants de hauts niveaux (rang secrétaire général de ministère, présidents d’organisations socioprofessionnelles, etc.) désignés par les secteurs clés en matière de diversité biologique.

L’Agence Nationale de Mise en Œuvre de la Stratégie et son Plan d’Actions (ANMOSPAB) est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l’Environnement, des Eaux et Forêts et sous la supervision technique du CNDB.

Les membres de cet organe sont nommés par Arrêté du Ministre de tutelle et un poste de chargé de la production des rapports à la conférence des parties sera inséré à la structure de l’Agence de coordination.

Le troisième chapitre traite des mécanismes innovants de financement de la biodiversité. L’efficacité environnementale peut s’apprécier à partir des trois critères suivants: (i) le degré d’incitation directe pour la préservation de la biodiversité; (ii) la capacité effective de mise en œuvre, notamment dans un contexte d’État; et (iii) la faisabilité politique et l’acceptabilité sociale.

Le constat révèle que les dépenses mondiales des mécanismes de financement innovants sont très concentrées du point de vue géographique et de celui des dispositifs mis en œuvre. Il précise que les trois quarts des dépenses comptabilisées sont concentrées dans trois zones: les États-Unis pour un tiers du total mondial (32,5%), l’Europe (22,5%) et la Chine (20%).
Le quatrième chapitre fait une analyse des besoins d’investissements définis par la convention. Il identifie les manques existants en matière de financements pour la mise en œuvre du SPANDB tout en précisant les types de financement ainsi que les différents instruments économiques de gestion de la biodiversité.
Le chapitre V présente la liste de quelques mécanismes innovants de financement opportun pour la Guinée et la faisabilité des nouveaux mécanismes de financement dépendant non seulement de l’existence de sources de financement, mais aussi de la façon dont les ressources mobilisées sont envoyées à destination des utilisateurs finaux.

Le chapitre VI précise les sources potentielles de recettes pour la mise en œuvre du SPANB. Elles comprennent les sources potentielles de financement internes (Etat guinéen et secteur privé) et externes (Bailleurs bi et multilatéraux, les bailleurs de fonds innovants).
Il est envisagé que la Guinée ira au rendez-vous de 2020 avec les résultats de son plan d’action quinquennal (2015-2020) dont la réalisation requière la mobilisation de 235 884 180 dollars US. Ce montant sera mobilisé grâce aux financements de ces sources potentielles.
Enfin pour rendre les sources de recettes opérationnelles, les chapitres VII et VIIII présentent dans leurs détails le plan d’actions national 2015-2020 et son chronogramme financier de mise en œuvre.
Cellule de Communication MEEF

 

PAR CONAKRYLEMAG.COM

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