
Le ministre des télécoms, Ousmane Gaoual Diallo, a répondu de manière incisive aux critiques concernant les frais de 100 000 GNF pour le concours de recrutement à la fonction publique. Il a rejeté l’accusation d’arnaque en soulignant que le gouvernement opère dans le cadre de la loi, déclarant sarcastiquement : « Le ministre de la fonction publique ne fait pas ce qu’il veut. »
De manière provocatrice, il a comparé ces frais à ceux des visas dans les ambassades, suggérant que personne ne qualifie cela d’arnaque, même lorsque des montants plus élevés sont exigés avant toute interaction. Il a défendu l’utilité de ces frais discriminants en affirmant : « C’est aussi une manière d’évaluer la qualité de celui qui postule. »
Avec une pointe d’ironie, le ministre a rappelé l’importance de l’opportunité du concours pour l’emploi, déclarant : « Pour une fois que c’est organisé, je pense qu’on devrait se réjouir de cela et beaucoup de jeunes vont trouver peut-être leur première opportunité d’emploi. » Il a relativisé les 100 000 GNF en les comparant au soutien financier accordé par l’État à ses boursiers, soulignant : « C’est ce que l’État verse à ses boursiers. Tous les étudiants guinéens touchent 100 000 GNF au minimum par mois. »
En conclusion, le ministre a lancé un appel sarcastique aux jeunes compétents pour aider leurs pairs dans la préparation du concours, affirmant avec ironie que le gouvernement a réduit les exigences pour rendre le processus moins coûteux, déclarant : « Donc, on essaie de réduire au maximum pour que ça coûte moins cher aux citoyens. » Cette réponse, mêlant sarcasme et citations, a cherché à présenter la situation tout en soulignant les mesures prises par l’État.
Binta Barry pour Conakrylemag.com