Dadis Camara , un grand homme d’État. Il n’a cessé de clamer haut et fort son innocence dans ce qu’il convient d’appeler la tragédie du 28 septembre 2009. Comme les chances lui ont été données de le démontrer devant le juge , il a quitté le Burkina Faso où il vit depuis plus d’une décennie en exil forcé.
Étant donné les enjeux liés au procès du 28 septembre et les risques de condamnation qu’il encoure au cas où sa culpabilité serait établie, malgré les procès contre le procès du 28 septembre et la justice guinéenne en général, il est rentré en Guinée pour prouver son innocence.
Que demande un tel acte qui procède je ne sais si c’est de la foi ou de la conviction ? Le courage ? Non. La force de l’âme. Il aurait pu plaindre ceci ou cela , il aurait pu opposer tel ou tel argument pour ne pas affronter la justice du pays . Homme respectueux des institutions du pays et prompt à éprouver leur indépendance dont celle de la justice, il est venue au pays. Il est rentré pour dire non pas au peuple son innocence, mais pour le prouver aux juges guinéens. Quelle que soit l’issue du procès, le Président Dadis aura prouvé au monde entier qu’il est un grand homme d’État.
Aujourd’hui, il y a des Guinéens qui refusent d’affronter la justice du pays . Leur argument ? Ils doutent de son indépendance avant même l’avoir approuvée. Je dis à ces hommes, qui fuient la justice , qui renoncent à se défendre et à prouver aux juges guinéens leurs innocences à tout prix :<< Vous ne devriez pas aspirer à nous diriger . >> Un homme , une femme, qui désespère des institutions de son pays ne doit pas aspirer à le diriger.
Par Ibrahima Sanoh activiste
— conakrylemag
Une leçon pour les dirigeants actuel et futurs du pays. La Guinée n’a plus besoin de chefs criminels incapables de protéger les plus faible