Notre grand défaut, c’est de détester de lire.
Comme le plan de riposte est un document de 22 pages, peu d’entre nous ont pris la peine de le lire en intégralité.
J’ai pris pour vous cet extrait qui introduit la partie sur : Le renforcement des infrastructures et du système de santé.
“Comme la crise sanitaire Ebola, la pandémie du COVID-19 met en lumière les faiblesses du système de santé guinéen. Le Centre de Nongo, outre sa faible capacité d’accueil, présente des conditions d’hygiène précaires. L’ANSS et le ministère chargé de la santé sont à la recherche active de solutions « innovantes », par exemple en sollicitant des bâtiments de l’armée ou encore en réquisitionnant le centre hospitalier de Donka”.
De qui se moque-t-on?
Après le désastre humain que fût pour nous l’épidémie Ebola où le monde entier se mit à notre chevet en dépensant des milliards de dollars, le gouvernement guinéen n’a pu construire que ce centre de Nongo, qui selon le premier ministre, “Le centre de Nongo, outre sa faible capacité d’accueil, présente des conditions d’hygiène précaires “.
Comme la crise sanitaire Ebola, ils veulent encore faire du business avec la pandémie coronavirus.
Ils ont prévus un budget de 562 milliards de francs pour construire des centres de santé…
Qui va croire ces fables?
Ils sont même incapables de maintenir la propreté dans ce petit centre de Nongo. A Donka, les malades sont abandonnés dans la crasse. Le centre de Donka a une capacité de 500 lits, ils n’ont pu y installer que 220 lits. L’ANSS ne faisait que nous mentir en mentionnant dans ses statistiques 200, 300, 400, 500 et finalement 600 hospitalisés. Le pot aux roses étant découvert, ils ont supprimé le nombre de cas hospitalisés. On s’aperçoit avec effrois, qu’il y a un peu plus de 300 hospitalisés (en ajoutant les malades du camp Alfa Yaya) réellement et que tous les autres testés positifs non hospitalisés se retrouvent dans la nature avec des risques aggravés de contamination en masse de nos compatriotes.
Nous sommes réellement en danger.
Ce gouvernement ne doit recevoir aucun kopeck en notre nom. Notre santé ne les intéresse pas, notre malheur est une opportunité d’enrichissement pour eux.
Mobilisons-nous pour que l’OMS avec d’autres partenaires volontaires prennent les choses en main pour sauver un peuple en danger.
Si nous n’agissons pas, notre pays est au seuil d’une grave catastrophe sanitaire.
Alpha Saliou Wann
Président, à Alliance des Forces Démocratiques