Dans une récente prise de position, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a exprimé son optimisme face aux développements politiques en Guinée, soulignant l’importance cruciale d’une gestion collaborative de la période de transition. Cette déclaration a été chaleureusement accueillie par l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), qui a renforcé l’appel à la junte militaire pour qu’elle engage un dialogue politique inclusif et procède à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, y compris les hauts fonctionnaires de l’ancien régime.
Abdoulaye Bah, conseiller politique de Cellou Dalein Diallo, a mis en avant l’incapacité d’une gestion unilatérale de la transition. Il a déclaré : « L’accueil de cette annonce par une ONG de renom, qui met en lumière les injustices et la crise politique profonde que traverse notre pays, est une excellente nouvelle. Cela montre que la communauté internationale est alertée et prête à nous soutenir dans ces moments critiques. La Guinée appartient à tous ses citoyens et non à un petit groupe. Les discussions sur les enjeux nationaux doivent impérativement inclure les acteurs politiques les plus légitimes et représentatifs. C’est une étape que les autorités auraient dû prioriser. La situation actuelle, marquée par une tension sous-jacente, témoigne de l’impasse dans laquelle se trouve le pays. »
La RADDHO insiste sur la nécessité d’un retour sans condition de tous les leaders politiques et opposants exilés pour entamer un dialogue ouvert et constructif. Ce dialogue devrait mener à l’élaboration d’une feuille de route claire et crédible en vue d’organiser des élections démocratiques. Cette approche vise à restaurer la stabilité et à favoriser une gouvernance inclusive, essentielle pour surmonter la crise politique et répondre aux aspirations démocratiques de la population guinéenne.
— conakrylemag