Reconnaissance et Mémoire: Hommage aux Tirailleurs Guinéens
Dans le paisible cimetière de Boulbinet, situé au cœur de la commune de Kaloum, un événement solennel a marqué ce samedi 11 novembre. C’était une journée empreinte d’histoire et de souvenirs, où l’on commémorait la signature de l’armistice de 1918, qui a mis fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale.
Au centre de cette commémoration, l’ambassadeur de France en Guinée, Marc Fonbaustier, et le ministre de la Défense nationale, Aboubacar Sidiki Camara, ont rendu un hommage poignant aux anciens combattants. Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, une gerbe de fleurs a été déposée pour se souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie.
L’ambassadeur Fonbaustier a rappelé l’importance de cette journée, soulignant qu’elle représente bien plus qu’une simple commémoration historique. Il s’agit d’un devoir de mémoire envers tous ceux qui sont tombés au nom de la liberté et des valeurs universelles. Parmi ces héros, l’ambassadeur a spécifiquement mentionné les tirailleurs sénégalais, soulignant leur contribution significative et héroïque aux côtés des forces françaises et alliées.
L’accent a été mis sur la dette morale envers les tirailleurs africains, en particulier ceux de Guinée, dont le nombre et le sacrifice ont été considérables. Cette reconnaissance va au-delà des frontières et des époques, formant un pont entre le passé et le présent.
Fonbaustier a également évoqué la présence d’ambassadeurs de nations autrefois adverses, notamment du Japon et de l’Allemagne, reflétant une ère de réconciliation et de paix. Cette assemblée symbolise un monde qui a surmonté les rancœurs du passé pour se tourner vers un avenir commun.
Le message final de l’ambassadeur porte un espoir : que les générations futures puissent vivre dans un monde plus pacifique et moins chaotique que celui de nos grands-parents et même du nôtre. Ce souhait témoigne d’une vision optimiste pour l’avenir, enracinée dans les leçons et les sacrifices du passé.
Cette cérémonie à Boulbinet n’était pas seulement un acte de commémoration, mais un vibrant rappel de l’importance du souvenir, de la reconnaissance et de l’espoir en un monde meilleur, uni par l’histoire commune et la quête partagée de paix et de liberté.
— conakrylemag