
« Il est mort et nous allons aussi mourir. C’est juste une question de temps.
Si nous gardons cela à l’esprit on lui rendrait hommage autrement ».
Quand un décès devient une autre occasion d’exhibition, ça attriste l’âme, comme celui de l’homme de sciences, de culture et des arts, chroniqueur scientifique, agent de la Météorologie nationale, Saïbou Texan Camara. En dehors du journaliste de la RTG à la retraite Fodé Tass Sylla qui a contacté la famille dès l’annonce de la maladie de Texan (selon les témoignages de sa fille adoptive), personne ne s’est soucié du sort de l’homme de Culture à commencer par Alpha Soumah Bill de Sam le ministre qui a dès le départ dégagé ses responsabilités. Après, ce sont des témoignages grandiloquents et des pleurs hypocrites à n’en pas finir comme ce fut le cas également lors du décès du journaliste Ahmed Kourouma d’Espace FM.
Moi inconnu parfait, à ma mort je souhaiterais qu’on aie une pensée pieuse pour moi mais l’idée de voir des gens défiler sur ma tombe avec des photos par ci et par là avec des commentaires genre « Sur la tombe de ……. » ne peut que me réconforter dans ma méfiance de votre hypocrisie prononcée.