La force de la bêtise de l’ignorance !
Dans un pamphlet d’un libertin, il annonce la mort de l’unité des 10 candidats contestataires de l’élection présidentielle du 18 octobre. En s’appuyant sur des arguments moins solides que même un enfant à l’heure du bibéron politique peut mieux défendre. Mais bon, ça se comprend, même sur un crâne rasé certains ont ce don surnaturel de trouver un pou ou de l’inventer dans le but de s’offrir le luxe et le confort d’un sentiment d’être important.
De quoi je me mêle finalement? Il faut parfois alimenter la bêtise du sot dans l’espoir de décrocher la médaille de la connerie dans le gala des cons. Puisque la liberté de parler est un droit, je vais l’ouvrir grandement mais pas insensément pour dire à ceux ou celui qui n’ont ou n’a rien à dire, c’est de la boucler. On a envie d’entendre les mouches volées pardon je veux compter les pas des fourmis qui se déplacent. Chacun prend ses rêves pour la réalité.
La première ignorance, c’est de croire à la possibilité d’un recours collectif devant la cour Constitutionnelle alors que chaque compétiteur est parti sur un ticket.
La deuxième bêtise, c’est crier à l’effritement d’une union alors que chacun avait une revendication particulière mais une contestation collective qui marque le désaccord du groupe vis-à-vis des résultats de la CENI.
La troisième folie, c’est diagnostiquer une pathologie et trouver un remède contraire.
Le ridicule, c’est de penser avoir la vérité et pourtant, elle n’est que chimère. C’est mieux d’être fou entièrement que de l’être à moitié.
Le pouvoir de la bêtise de l’ignorance fait planer avec l’impression d’être sur des grands chevaux. Heureusement ou malheureusement, il a beaucoup écrit mais il était tout feu tout flammes.
C’est grand-père qui a finalement raison de dire que : » tout cul tendu mérite son dû » et beuh, tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Faites de son chiffon une bonne huile corporelle, c’est un gâte-papier.
Habib Marouane Camara, Journaliste-Chroniqueur.