Le Mirage de la Prospérité : La Guinée, Coincée entre un Gouvernement Aveugle et une Crise Étouffante
Dans un élan de triomphe déconnecté de la réalité, le Premier ministre de la junte militaire guinéenne a récemment proclamé un accord « crucial » avec le Gouvernement Léonais pour l’approvisionnement en produits pétroliers. Cette annonce, faite le 6 décembre 2024, intervient dans un contexte où la Guinée suffoque sous le poids d’une crise sans précédent, exacerbée par l’incompétence et la myopie politique de ses dirigeants.
Le gouvernement, pilotant à vue depuis son avènement, semble avoir une préoccupation unique : la politique, au mépris des besoins criants de la population. L’explosion du dépôt d’hydrocarbures de Conakry n’est que la pointe visible de l’iceberg dans un océan de désastres mal gérés. Mais que vaut une promesse de carburant quand les citoyens guinéens sont privés du minimum vital ?
Aujourd’hui, la Guinée est un tableau sombre où la pénurie d’essence dans les stations n’est qu’un symptôme d’une maladie plus profonde : la cherté de la vie qui étrangle ses habitants. Et dans un tel contexte, quelle est la logique de bloquer Internet et les réseaux sociaux depuis deux mois ? Si ce n’est pour museler les voix du désespoir et de la contestation.
Il est donc temps de poser les vraies questions : Quel avenir pour la Guinée sous un régime qui préfère l’obscurité de la censure à la lumière de la transparence ?
Jusqu’où ira le gouvernement pour maintenir son emprise, au détriment du bien-être de sa population ? Est-il acceptable que dans un pays aussi riche en ressources, ses citoyens soient réduits à lutter pour les nécessités de base ?
La Guinée, jadis terre d’espoir et de potentiel, est aujourd’hui un no man’s land où la logique et l’humanité semblent avoir déserté. Le gouvernement doit répondre de ses actes et changer de cap avant que le navire guinéen ne coule dans l’oubli et le désespoir. La fierté mal placée et les annonces pompeuses ne suffiront pas à masquer la réalité d’un pays en détresse.
Dramé Ibrahima pour conakrylemag.com
— conakrylemag