
Le respect se mérite, se gagne, l’injustice et l’exclusion se combattent.
Ces appels à l’unité par les premières victimes de l’exclusion me font juste sourire pour ne pas dire, me font pitiés.
Comme disaient les ivoiriens à l’époque des violences politiques dans leur pays, «La guerre est voulue». En Guinée, on peut dire que l’exclusion est voulue.
Les Entraîneurs de foot aiment souvent rappeler à leurs joueurs que la meilleure façon de défendre, c’est d’attaquer.
L’unité nationale ne sera rétablie que lorsque chacun saura qui est qui dans le pays. La problématique est d’ailleurs loin, très loin de concerner la société guinéenne dans son ensemble.
Elle se situe beaucoup plus au niveau de l’élitepolitique qui procède par la manipulation, la division pour encourager le clivage inter ethnique afin de se positionner politiquement et piller le pays.
Tout comme un entraîneur de foot ne change pas une équipe qui gagne, de même, il ne faut pas rêver qu’un restaurateur change une recette qui marche, qui lui rapporte gros.
Les acteurs de cette pratique doivent être affrontés sur leur terrain jusqu’à ce qu’ils soient contraints de l’abandonner.
En attendant, ne pouvant réveiller celui qui fait semblant de dormir, c’est une perte de temps de penser qu’ils seront attentifs à des messages de sensibilisation.
Malgré la sincérité et la bonne volonté de ceux qui appellent à l’unité, les sermons et autres atalakous ne pourront absolument rien contribuer à changer cette honteuse pratique.
Les pompiers parfois, se servent du feu (pare-feux) à la place de l’eau pour stopper ou circonscrire certains graves incendies.
Sow Boubacar, CH.
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