Le SPPG annonce une deuxième manifestation pacifique pour la liberté du site internet Guineematin.com,
Le Syndicat de la Presse Privée de Guinée (SPPG) prépare son deuxième acte de mobilisation pacifique contre la prolongation de la restriction du site d’information Guineematin.com. La manifestation est prévue pour le 6 novembre prochain à Kaloum, le centre administratif de Conakry. Une délégation du SPPG a déposé une deuxième lettre d’information au secrétariat central de la mairie de Kaloum pour informer officiellement des intentions de la structure syndicale.
Depuis plusieurs semaines, le SPPG demande avec fermeté la libération immédiate du quotidien en ligne et réclame justice pour les victimes de la récente manifestation au cours de laquelle des journalistes ont été agressés par les forces de l’ordre.
Le secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, a déclaré lors d’une conférence de presse après le dépôt de la lettre d’information que cette manifestation représente « l’acte 2 de l’assaut de la dignité à la revendication ». Il a souligné que l’objectif principal est d’obtenir la libération de Guineematin et de réclamer justice pour les victimes de la répression brutale du 16 octobre 2023.
Pendant la dernière manifestation, des actes de violence ont été perpétrés par les forces de l’ordre, entraînant des blessures graves pour trois journalistes, dont deux demeurent actuellement immobilisés, à savoir Mariame Sall et le jeune Foulamory.
Cette fois, la mairie de Kaloum servira de point de ralliement pour les journalistes. Sékou Jamal Pendessa a précisé qu’il s’agit d’une légère modification par rapport à la précédente manifestation. Il a appelé à la discipline, soulignant que le rassemblement débutera à 8 heures 30 avant de prendre la direction de l’espace Makity.
Les slogans tels que « Vive la liberté de la presse ! Libérez Guineematin ! Justice pour les victimes du 16 octobre 2023 ! » seront scandés lors de cette manifestation, exprimant la détermination du SPPG à défendre la liberté d’expression et à réclamer justice pour les journalistes malmenés.
— conakrylemag