
Liberté de la presse et responsabilité: FIM a déconné !
Le communiqué de presse de FIM n’en est pas un. Il viole les canons du communiqué de presse par l’emploi de « aurait » à la place de « a ». On ne communique pas sur des rumeurs ou si l’on a pas le courage de nommer les choses. Dire qu’un chat est un chat est le moins que l’on puisse attendre d’un média.
Mais plus grave: une « pression politique » ne doit pas effrayer un média et des journalistes jaloux de leur indépendance et de leur liberté. S’ils ont reçu des menaces, qu’ils fassent leur travail et laissent celui ou ceux qui ont menacé prendre l’initiative des représailles. Il est interdit à un journaliste d’avoir peur!
Au surplus, le PCA ne dirige pas le média. Il ne le représente pas. Il n’a aucun pouvoir hiérarchique sur le média. Donc que des manipulateurs fassent pression sur Antonio Souaré ne devrait avoir aucune conséquence sur FIM FM. Antonio, c’est Antonio. FIM, c’est FIM.
Dans cette affaire, je n’en veux pas à ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre, pour des raisons qui leur sont propres, mais à la direction de FIM. Elle a manqué de courage et de responsabilité.
S.O.Camara
Amoureux d’une presse libre et responsable
— conakrylemag