
Je ne sais pas ce que l’hôte du sommet de la CEDEAO sur le Mali, Nana Akofo Ado appelle « Instaurer une transition démocratique au Mali ». Peut-être qu’il ferait mieux de parler de la nécessité d’organiser une transition plutôt, apaisée et consensuelle.
Cela d’autant plus que ce qui s’est passé au Mali, c’est un coup d’État militaire avec dissolution de la constitution et toutes les institutions démocratiques du pays.
On est pas dans un contexte où c’est par exemple, un Président en exercice qui est décédé et qu’il faut remplacer suivant la constitution en attendant, l’organisation des élections présidentielles dans le pays.
Comme je disais la dernière fois, après le précédent fâcheux du Tchad, les institutions africaines dont l’UA et la CEDEAO auront de la peine à se faire entendre dans cette critique malienne.
Le risque d’impasse et d’enlisement est très grand, cela d’autant plus, que Macron commence un chantage sur les putschistes en parlant de possible retrait de l’armée française du pays. Attendons de voir comment tout ça va finir.
Sow Boubacar, Switzerland
PAR CONAKRYLEMAG.COM
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