
Bientôt dix ans au pouvoir. Une éternité pour un peuple qui souffre. Dix ans d’un même folklore joué par les plus idiots de la République sous un chef peu enviable. Dix ans d’une même directive qui consiste à assurer la promotion des plus nuls comme enfants du pays au détriment de ceux-là qui auraient pu facilement dessiner ou tracer un destin meilleur pour la Guinée et les Guinéens. Les scénarii sont connus:
Elections, répressions, gouvernements-remaniements ou maniements des hommes à la solde du super boss. Un boss qui excelle dans les promesses pour un bilan qui frise avec insolence et foutaise.
On nous parlait de remaniement et on nous offre un maniement d’hommes. On opère un jeu de chaises musicales qui consiste à se foutre du peuple comme jamais. Tantôt certains ministrons occupent double fonction, tantôt d’autres font leur entrée pour la première fois dans le cercle d’Alibaba et les 40 voleurs.
On prend toujours les mêmes et on continue. Aucun sang neuf. Frantz Fanon peut continuer de crier car le professeur l’a compris autrement.
Tantôt on nomme dans le gouvernement, tantôt on recycle au sein du garage présidentiel pour toutes sortes de panne. Aucun ne doit se sentir frustré car le moment de la candidature approche. 2020, Alpha encore. La mort. La honte. Ce qui est réconfortant dans tout ça , c’est qu’aucun digne fils de ce pays ne se retrouve dans ces fameux groupuscules de menteurs. Le professeur, depuis son arrivée , n’a pu pêcher aucun gros poisson parmi les hommes et les femmes capables du pays. Aucun n’a voulu se prêter à son jeu. Je dis bien aucun.
Le professeur est tellement dans le besoin qu’il se sent obligé de reprendre tous ses anciens collabos. Demis le matin et ré-promus le soir.
C’est le pays de Joe Bebeto, de kamissoko, de Damaro, de Koro et sa bande. Le comble de l’ironie . Des députés qui ne savent pas écrire leurs noms. Un président qui ne sait même plus articuler correctement ses mots pour en faire des phrases correctes. Ça s’appelle professeur. Imaginons un instant ces gens appelés députés ( que le professeur-président nous laissera en héritage) devant un texte bien rédigé par les experts d’une multinationale en quête d’accord avec la Guinée. Oui Oui Oui ! Le pays est mort.
Président, résumons : tout ministre portant l’est non pas parce qu’il est fautif ou incompétent. On part se reposer quelques heures et on revient à la présidence. Si hier les partants étaient redevables au premier ministre administrativement parlant, aujourd’hui ils le sont au président.
Pour terminer, sous AC, le changement peut encore attendre, le développement reste un rêve, la
Misère c’est pour toujours.
Peuple de Guinée, réveille-toi. En attendant, une leçon s’écrit au Mali voisin. J’espère que nous l’apprendrons en Guinée pour mieux l’appliquer. Car il faut savoir se lever comme un seul homme ( à l’image des mouvements survenus à la suite du meurtre de George Floyd ou du souplement du peuple malien contre IBK ayant pour bilan: zéro mort, zéro arrestation, zéro blessé, un message entendu par un président qui dit ouvrir sa porte aux discussions ). Au combat contre ce clan
Boubacar Barry
Citoyen Guinéen pour une alternance en 2020.
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Barry Boubacar 1
Sémio-stratège en Entreprise