
Un scandale ignoble secoue la préfecture de Labé. Un enseignant de l’école primaire de Popodara est activement recherché après avoir été accusé de viol sur sept de ses élèves. Alors que la colère gronde et que les familles exigent justice, les autorités semblent une fois de plus dépassées.
Un prédateur au sein de l’école
L’instituteur, censé être un guide pour ses élèves, est aujourd’hui au cœur d’une affaire abominable. Selon les témoignages recueillis, il aurait abusé de plusieurs jeunes filles sous sa responsabilité. Mais au lieu d’être immédiatement interpellé, il a mystérieusement pris la fuite, soulevant des questions sur la réactivité des forces de l’ordre. Comment un suspect aussi dangereux a-t-il pu disparaître sans encombre ?
Colère et impunité : un mal récurrent
Dans cette région, ce n’est pas la première fois qu’un cas de violence sexuelle contre des mineures éclate. Trop souvent, les auteurs bénéficient d’une impunité scandaleuse, protégés par des lenteurs administratives et un silence complice. La population de Popodara, outrée, réclame des sanctions exemplaires, mais les autorités restent timides.
Une justice trop souvent absente
Pendant que les familles des victimes sont plongées dans la douleur, l’enseignant court toujours. L’histoire se répète : des crimes atroces sont dénoncés, l’émotion s’empare de l’opinion publique, puis l’affaire s’éteint faute de poursuites sérieuses. Jusqu’à quand la Guinée tolérera-t-elle que des prédateurs échappent à la justice ?
Les autorités locales et le ministère de l’Éducation doivent assumer leurs responsabilités. Il est impératif d’agir, non seulement pour arrêter ce criminel présumé, mais aussi pour instaurer un véritable climat de protection pour les enfants. Car à chaque cas impuni, c’est un message de permissivité qui est envoyé aux violeurs en puissance.
Assez de discours, place à l’action !
Les habitants de Popodara exigent des actes concrets : l’arrestation immédiate du suspect, un accompagnement psychologique pour les victimes et un renforcement des mesures de surveillance dans les écoles. Tant que les criminels continueront de fuir en toute impunité, la société guinéenne restera complice de ces atrocités. Il est temps de briser ce cycle infernal. La justice doit enfin montrer qu’elle est du côté des victimes, et non des bourreaux.
— conakrylemag