Dans une déclaration audacieuse et percutante, Cellou Dalein Diallo, le charismatique leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), a élevé sa voix contre ce qu’il qualifie de pratiques oppressives et antidémocratiques du régime actuel en Guinée. Le 28 janvier 2024, en marge d’un rassemblement orchestré par le Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée (SPPG) pour revendiquer la liberté de la presse, une vague d’arrestations et de détentions de journalistes a secoué le pays, mettant en lumière les tactiques répressives du gouvernement.
Cellou Dalein Diallo, dans un ton résolument critique et sans ambages, a condamné la séquestration brutale des journalistes à la Maison de la Presse à la Minière, un acte qu’il considère comme une tentative éhontée de bâillonner la presse libre. Il a fermement dénoncé la conduite des forces de l’ordre qui ont emmené au moins neuf journalistes dans une unité de gendarmerie pour un interrogatoire, une manœuvre qu’il juge être une atteinte flagrante à la liberté d’expression.
L’ex-Premier ministre de la Guinée, avec une voix chargée d’indignation, a souligné que ces actions liberticides du Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD) ne sont rien d’autre qu’une tentative désespérée de museler les médias. Selon lui, le régime cherche à étouffer toute forme de critique et de dénonciation de ses écarts dans la gestion de la période de transition politique.
Diallo, dans une posture de solidarité ferme, a exprimé son soutien indéfectible aux organisations professionnelles, au SPPG, et à tous les journalistes guinéens qui, malgré les pressions et les menaces, continuent de se battre pour la préservation de la liberté de la presse et l’intégrité de leur profession. Cette déclaration, qui se veut un cri d’alarme, appelle à une prise de conscience internationale sur la situation préoccupante de la liberté de la presse en Guinée, dans un contexte politique de plus en plus tendu.
Cette affaire, loin d’être close, continue de susciter l’attention et l’attente de développements ultérieurs.
Binta Barry pour conakrylemag.com
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