Révélations Explosives de Marc Yombouno : Les Masques Tombent sur l’Affaire des Directeurs des Affaires Financières, mais Pourquoi Maintenant?
Au lendemain de l’interdiction de sortie du pays imposée à 34 Directeurs des Affaires Financières (DAF) par le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré, l’ancien ministre et haut responsable du RPG, ex-parti au pouvoir, Marc Yombouno, a brisé le silence lors de sa sortie de l’Assemblée générale du parti jaune (RPG Arc-en-ciel) au siège national du parti à Gbessia.
Alors que la décision du procureur spécial a été qualifiée de « normale » par Yombouno, ses paroles résonnent comme un écho d’interrogations persistantes. « Pourquoi maintenant? », s’est-il demandé, soulignant que le RPG Arc-en-ciel et ses cadres ont toujours affirmé l’innocence face aux accusations portées contre eux. Avec un ton empreint de conviction, Yombouno a déclaré : « Vous ne pouvez pas mettre des pères de famille, des responsables, dix-huit (18) incarcérés sans preuve. »
Le haut responsable politique a soulevé des questions cruciales quant au timing de cette action judiciaire, suggérant que la CRIEF aurait pu être utilisée de manière sélective dans le passé. « Pourquoi attendre jusqu’à aujourd’hui pour dire que la CRIEF est un instrument aussi de l’actualité ? » a-t-il interrogé, remettant en question l’objectivité de cette institution.
Yombouno a également élargi le débat en appelant à une enquête approfondie sur d’autres secteurs, allant au-delà des frontières du RPG Arc-en-ciel. « Si on en a fait une juridiction spéciale, ça ne devait pas se limiter seulement aux cadres du RPG Arc-en-ciel, pas seulement les fonctionnaires, il y a aussi des opérateurs économiques qui ont eu beaucoup de choses à faire, il faut auditionner aussi cela », a-t-il souligné, laissant entendre qu’une transparence totale devrait être appliquée à toutes les sphères, sans distinction.
Les propos de Marc Yombouno ouvrent une nouvelle perspective sur l’affaire des DAF, suscitant des interrogations sur la véritable nature des motivations derrière cette action judiciaire et appelant à une enquête plus large sur la gestion financière du pays au-delà des affiliations politiques.
Ibrahima
— conakrylemag