
« Un délai de six mois n’est pas réaliste et serait même contreproductif »
« Je pense que la CEDAO montre qu’elle se soucie beaucoup plus d’un de ses anciens collègues. Donc elle apparaît comme une structure qui défend beaucoup plus des intérêts des chefs d’Etats (…) que de prendre en compte les intérêts vitaux de la population, de la région oust africaine dans une situation de tourmente ».
«Le délai de six mois n’est pas réalisé. Un délai de six mois serait même contreproductif pour aller dans le sens de la stabilité de notre pays. Parce que ce serai précipité la Guinée dans le gouffre. Et au lieu d’avoir la paix et une transition réussie, on créerait, on mettrai le feu aux poudres qui risque d’embrasser toute la région. Il faut que les chefs d’Etat agissent avec sérénité, sagesse pour considérer l’Etat guinéen comme une école permettant d’engager une transition qui puisse être un modèle de réussite pour les autres pays ».