
Une police antirépublicaine, une justice instrumentalisée et punitive au service d’un régime hors-la-loi.
La police kidnappe quelqu’un en prétextant un flagrant délit. Une fois devant le procureur, celui-ci fait comme bon lui semble en passant du flagrant délit à l’ouverture d’une information judiciaire.
Aussitôt, on passe d’une procédure accélérée à une procédure ordinaire. La personne ainsi, kidnappée qui devait être jugée dans les 24 heures qui se suivent, se retrouve finalement, face à une procédure dont la durée va dépendre du bon vouloir du magistrat instructeur en charge du dossier.
Cette façon illégale de procéder par la justice guinéenne, répond à la seule volonté du gouvernement de faire arrêter des innocents, très souvent hostiles à sa gouvernance pour les priver de liberté aussi longtemps qu’il le souhaite.
Le pire, c’est quand la personne passe finalement devant un juge, celui-ci l’acquitte sans possibilité pour elle de se retourner contre l’État pour demander réparation pour le préjudice subi.
C’est ainsi, depuis toujours, l’État Guinéen n’a jamais été justiciable, d’où son abus sur des pauvres citoyens.
C’est le cas actuellement, de notre ami, Souleymane Conde qui risque de connaître le même sort que ses collègues de la coordination nationale du FNDC.
Sow Boubacar, CH.