A certainement tort celui qui voudrait l’unanimité sur des questions aussi sensibles que l’âge du mariage ou la nature et la forme de l’amour des uns et des autres.
Pour autant, l’absence de cette unanimité suffit-elle à jeter l’opprobre sur un combat aussi légitime que celui mené par Hadja Idrissa Bah
et ses amies des jeunes leaders de Guinée ? Je ne crois pas. Dès lors que la jeune femme concernée a pris le monde entier à témoin de son amour, prenons en acte et espérons le meilleur pour eux.
et ses amies des jeunes leaders de Guinée ? Je ne crois pas. Dès lors que la jeune femme concernée a pris le monde entier à témoin de son amour, prenons en acte et espérons le meilleur pour eux.
Espérons que désormais toutes les filles de Guinée auront l’occasion d’exprimer clairement leur consentement. Dieu sait que c’est un luxe pour bon nombre d’entre elles.
Il faut en sus relever que notre société doit évoluer sur ces questions. Pédagogie et responsabilité s’imposent dans la mesure où il s’agit de la vie des gens. Il n’y a rien de drôle sur ce sujet.
Au contraire, il y a souvent des drames, nous le savons. D’où la nécessité de remettre ces questions au centre des préoccupations institutionnelles. La plupart de nos partis politiques, pour ne pas dire tous, n’osent pas s’attaquer à ces questions sociales pourtant essentielles.
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Notre processus législatif est tout sauf réaliste car trop teinté de mimétisme. Dans un pays où les gens se réfèrent davantage à la tradition ou à la religion que la loi, le rôle des institutions doit être primordiale pour aboutir à une harmonie. Ne pourfendons donc pas ceux qui veulent faire avancer les choses.
Passons à autre chose et soutien à ceux qui ont le courage de vouloir changer certaines habitudes dans une société pour l’essentiel résignée.
Par Diallo Hady
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PAR CONAKRYLEMAG.COM
— conakrylemag
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