ATTENTION !!!!
La CRIEF a brillé par son manque de rigueur dans l’affaire CDD.
Par deux fois, le magistrat en charge du dossier a violé l’article 144 du code de procédure pénale
Pour la première convocation,les qualifications n’étaient pas indiquées
Pour la 2eme convocation, le délai minimal de 10 jours, entre la convocation et la comparution, n’a pas été respecté
Et pourtant cet article est clair et dispose :
<<Le juge d’instruction peut informer une personne par lettre recommandée qu’elle est convoquée, dans un délai qui ne peut être inférieur à 10 jours ni supérieur à 2 mois, pour qu’il soit procédé à sa première comparution dans les conditions prévues par l’article 198. Il peut également faire notifier cette convocation par un OPJ(officier de police judiciaire)
>>
Cette violation dénote un certain nombre de choses dont :
1/ Manque de rigueur et légèreté dans la conduite des procédures
2/ Manque de prise de conscience des enjeux liés aux affaires traitées par la CRIEF
Pour la crédibilité de la CRIEF ce magistrat doit impérativement démissionner
Dans le cas contraire, le CNRD doit tirer toutes les conséquences de ses manquements
Il ne faudrait pas que la CRIEF qui reste à mes yeux le plus bel outil jamais implémenté en Guinée paie les frais des incompétence d’un magistrat ou d’un procureur
La CRIEF a l’obligation de réussir sa mission et ne doit en aucun cas donner la possibilité ou l’occasion aux « criminels économiques »de lui échapper
Monsieur Le Président du CNRD, ayez un oeil vigilant sur la CRIEF sinon elle risquera d’accoucher d’une petite souris et ce sera bien dommage.
Une analyse de Kerfalla Cissé