Ce mercredi 29 mars 2017: exposition des vestiges archéologiques au Musée National de Conakry
Sous la présidence du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Monsieur Yéro Baldé, le Ministère de la culture, des sports et du patrimoine historique en coopération avec l’ambassade des USA à travers une équipe archéologues de l’Université de Caroline du sud, ont procédé aux expositions des vestiges archéologiques au Musée national.
Et cette fouille archéologique tan lancée depuis 2013, a permis la découverte du principal chemin des esclaves ou certains descendants des américains.
Ce projet de recherche scientifique et culturelle est bénéfique aux peuples américains et guinéens en espérant qu’il aura permis de renforcer nos liens de coopération culturelle et historique qui nous sont communes depuis à l’origine. Et ce brassage culturel favorisera la connaissance et l’affirmation de notre pays comme étant la route principale des esclaves pendant la négrière, à l’UNESCO.
Cette recherche révèle la tragédie de la traite clandestine d’esclaves dont l’Afrique porte encore les stigmates. Cet holocauste imposé à nos peuples au 19ème Siècle qui a vidé nos sociétés de ses bras valide ,n’a jamais freiné l’aspiration naturelle de nos population à la liberté et au bonheur.
Les résultats des fouilles archéologiques sur les sites du Rio Pongo .Ces résultats qui font l’objet de l’exposition constituent un pan important de notre passé.
L’exposition « Une Session archéologique au Río Pongo » est une porte ouverte sur la traite clandestine des esclaves dans notre pays. Une main tendue à la jeune génération appelée à mieux cerner notre passé pour gagner le combat du développement.
Ces facteurs historique, anthropologiques, politique et géographique, peuvent être à juste titre considérés comme la clé de voûte d’un système économique et social essentiellement axé sur la <<Traite Négrière illégale ou tardive>>qui a caractérisé cette portion supérieure du Rio Pongo Guinéen dans la 1ère moitié du 19ème siècle.
A cela s’ajoute le fait que cette partie du littoral atlantique constitue l’aboutissement d’un ensemble de routes des traites d’esclaves qui, à l’origine en amont, dans la Région du Fouta Djallon et la boucle du Niger , partaient de Timbo – Demoukoulima – Saresame – Bambaya ( marchés , centres de tri et de départ) pour aboutir à travers les étapes de Telebou, Bankilikeren, khurekhunyi, kondeyire, Tanene, kokotoro, Sakhabade,Sanya, Bangalan, Bangalan( embarcadère, centre de traitement occulte et de départ vers Gorée, les Caraïbes, Cube ou la Caroline du Sud) ( Projet Mémoire de Farynia, Ministère de la Culture et du Patrimoine Historique).