Certains sont tellement remontés contre Amadou Djouldé Diallo qu’ils espèrent qu’il écopera d’une très lourde peine. Les faits qui lui sont reprochés seraient si graves qu’il mériterait la sanction la plus extrême.
Sauf qu’en droit pénal, la gravité d’une infraction est déterminée par la peine qui lui attachée. Très malheureusement pour le clan anti Amadou Djouldé Diallo, la peine maximale à laquelle il pourrait être condamné est une amende de 5.000.000 GNF.
Peut-être qu’après cette affaire, ils oeuvreront en coulisses ou publiquement pour que les députés adoptent une nouvelle loi sur les infractions commises par voie de presse, une loi plus sévère. Un ministre n’avait-il pas déclaré qu’il est opposé à la dépénalisation partielle des délits de presse ? Mais à travers le débat sur le projet de changement de constitution, même les non juristes ont appris le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle. Amadou Djouldé Diallo sera donc jugé sur la base de la loi organique 002/CNT/2010.
— conakrylemag