C’est rare que le bruit rime avec efficacité.
Elhadj Alseny Dalaba, Président de la coordination des Foulbhe et Haali- Pular de Guinée avait donné l’impression de vouloir dire le jour de son intronisation au stade du 28 septembre, « si vous me laissez faire, je vais obtenir la libération du jeune dit ‘’Guidho Fulbhe ».
Cela avait suscité un espoir certain pour sa famille, ses proches et ses nombreux amis de voir le jeune homme, libre dans les jours ou semaines suivantes. Malheureusement, cet espoir comme à se muer en désenchantement.
L’impression qui commence à se dégager c’est qu’Elhadj avait dit ce qu’il avait dit sans être sûr d’avoir l’influence nécessaire auprès de ceux qui ont décidé d’arrêter et de maintenir en détention ce jeune père de famille fougueux, impulsif, volubile et naïf.
En Afrique de façon générale et la Guinée en particulier, le seul pouvoir qui existe et qui compte, c’est celui du pouvoir exécutif. Tout le reste n’est que friture, caisse de résonance, chambre d’enregistrement et de décor politique.
En ce début d’année, j’ai la certitude que la jeune épouse de ce jeune homme privé de liberté, aurait rêvé être à la place de l’épouse du Commandant Alia Camara en compagnie de son cher époux aux côtés du chef de l’État.
Sow Boubacar, Switzerland
— conakrylemag