La disparition troublante du colonel Célestin Pépé Guilavogui, figure éminente de la Marine, a plongé son entourage dans un état d’alerte maximale. Enlevé mystérieusement de son bureau le 08 novembre par des gendarmes, après avoir été convoqué par une haute autorité, le colonel reste introuvable.
Cette situation alarmante soulève de graves inquiétudes chez son avocat, Me Salifou Béavogui, et auprès de sa famille. L’avocat, après avoir exploré toutes les pistes possibles auprès des instances judiciaires et militaires, se heurte à un mur de silence et d’absence d’informations. Cette absence de nouvelles est d’autant plus inquiétante que le colonel souffre de conditions médicales sérieuses, notamment le diabète et l’hypertension, ce qui rend sa disparition non seulement mystérieuse mais aussi potentiellement dangereuse pour sa santé.
Ce cas s’inscrit dans un contexte plus large de pratiques répressives devenues monnaie courante sous le régime impitoyable du CND. Des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des détentions sans procès sont devenues des tactiques couramment utilisées pour étouffer toute opposition ou dissidence. Ces méthodes, rappelant les heures les plus sombres des régimes autoritaires, placent les citoyens dans un état de peur constante, sapant les principes fondamentaux de la justice et de l’état de droit. La disparition du colonel Guilavogui n’est malheureusement qu’un exemple parmi d’autres de ces pratiques oppressives, qui jettent une ombre sinistre sur la gouvernance du pays sous le CND, un régime qui semble régner par la terreur et la coercition.
Binta Barry pour conakrylemag.com
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