Conversion Contrebandière : Quand la Prière du Vendredi à Dixinn Se Transforme en Casse du Siècle
Dans un revirement de situation digne d’un scénario hollywoodien, une mosquée de Conakry à Dixinn a récemment été le théâtre d’un incident pour le moins insolite et, avouons-le, légèrement cocasse. Un jeune homme, fraîchement converti à l’islam, a pris part à la prière du vendredi, suscitant l’admiration et la bienveillance des fidèles. Peu auraient pu prédire le dénouement rocambolesque qui allait suivre.
L’histoire commence de manière assez classique : après la prière, le jeune converti, peut-être submergé par l’émotion (ou par une stratégie bien rodée, qui sait?), exprime le besoin de se rendre aux toilettes. Jusque-là, rien d’anormal. Mais c’est là que les choses prennent une tournure digne d’un film de casse. Pendant que l’assemblée, touchée par sa conversion, l’attend pour le raccompagner en famille, notre homme, tel un illusionniste, se volatilise. Et ce n’est pas tout : il disparaît avec un plastique bien rempli, non pas de prières, mais d’argent, offert généreusement par les fidèles émus.
L’escroc, dont on peut imaginer qu’il n’en était pas à son coup d’essai, laisse derrière lui un conseil de mosquée médusé, stupéfait, probablement se demandant si une partie du rituel leur avait échappé. On peut presque entendre le silence consterné qui a dû suivre sa découverte.
Cette affaire, aussi hilarante qu’elle puisse paraître, soulève des questions sérieuses sur la sécurité et la confiance au sein des lieux de culte. Mais pour l’heure, elle reste avant tout une anecdote croustillante, un récit qui, dans les rues de Conakry, fera sourire plus d’un passant. Après tout, il faut une sacrée dose d’audace (ou de foi dans la mauvaise fortune) pour transformer une prière en braquage.
Et pendant que la communauté se remet de ce tour de passe-passe, une chose est sûre : la prochaine fois qu’un converti demandera à aller aux toilettes après la prière, il y aura probablement plus d’un fidèle pour l’accompagner, histoire de s’assurer que la foi, et non l’argent, reste le seul trésor emporté.
Binta Barry pour conakrylemag.com
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