Monsieur le président en exercice de la CEDEAO
Cher frère,
Suite à la conversation que je viens d’avoir avec le président de la Commission de la CEDEAO, Monsieur Jean-Claude Brou, il ressort que la commission a deux préoccupations. La première, le fichier électoral, suite à la déclaration de l’OIF. Pour lever cette préoccupation, il a proposé d’envoyer des experts pour quelques jours afin de vérifier si notre logiciel actuel permet d’éliminer d’éventuels doublons, des personnes décédées et des mineurs.
La deuxième préoccupation concerne les 2.400.000 électeurs. Cette question sera résolue conformément au code électoral.
C’est pourquoi nous acceptons le report qui doit être de deux semaines. Ce report ne concerne bien sûr que les partis déjà engagés dans la compétition.
La Guinée qui a toujours été caractérisé par son engagement panafricain et la solidarité entre les pays africains, qui s’est toujours impliquée dans le règlement des conflits ne pouvait donc ne pas tenir compte des avis des pays amis. C’est donc par respect pour eux que nous acceptions ce sacrifice de report, malgré les graves inconvénients tant sur le plan matériel, financier et moral.
La CENI va saisir la cour constitutionnelle pour la fixation d’une nouvelle date dans la fourchette indiquée.
Il y a un adage qui dit « l’enfant peut jouer avec les seins de sa mère mais pas avec les couilles de son père »