
De l’intervention du Procureur Spécial de la CRIEF, dans « Mirador « , on peut tirer ce qui suit :
1- Il avait été opté en toute connaissance de cause pour la procédure de flagrant délit parce qu’il estime avoir suffisamment d’éléments à charge contre les inculpés Ibrahima Kassory Fofana et autres. Il était donc convaincu, en cas de procès, d’obtenir une condamnation.
2- Conformément aux dispositions relatives à la procédure de flagrant délit, les inculpés devaient être jugés le jour de leur déferrement ou au plus tard, le lendemain. Ce sont les avocats de la défense qui auraient demandé que le procès soit tenu le 11 avril. Ce qui pouvait constituer une violation de la procédure de flagrant délit. D’où l’obligation qu’avait le Procureur Spécial d’ouvrir une information judiciaire.
Si les choses se sont passées ainsi,il serait difficile d’en vouloir au Procureur Spécial, sous réserve d’entendre l’autre version, celle des avocats de la défense.
Nota Bene : Ce n’est pas parce que la durée d’un mandat de dépôt est de quatre mois, susceptibles d’être renouvelés pour quatre mois encore qu’un inculpé doit être obligatoirement être détenu pendant cette durée. Une mise en liberté peut être demandée et obtenue à toutes les étapes de l’instruction. Le juge d’instruction peut ordonner une mise en liberté avant l’expiration du mandat de dépôt.
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