Depuis 1958 les dirigeants guinéens en mal de légitimité et/ou de popularité, distribuent des sacs de riz à Conakry.
L’objectif inavoué de ces gestes, c’est bien de tenir en laisse les guinéens en général et celles de Conskry en particulier, réduire les bénéficiaires à l’état de mendiants, des oisillons encore dans leur nids.
Le rôle des gouvernements est de promouvoir la bonne gouvernance, favoriser la création des richesses, garantir une bonne redistribution du revenu national.
Comme disait l’autre, toute aide qui ne permet pas au bénéficiaire de se passer de l’aide, est une aide à rejeter.
Les guinéens certes, dans le besoin, doivent se faire violence pour arrêter de recevoir ces cadeaux empoisonnés.
Continuer à les recevoir, c’est continuer à être complice de son propre appauvrissement.
Les couches vulnérables du pays méritent soutien et assistance, c’est indéniable. Mais cette aide et assistance doivent être pilotées par des structures publiques spécialisées mises en place et financées par l’État.
C’est comme ça que ça se passe par tout ailleurs. C’est une obligation, un devoir de l’État et un droit pour les bénéficiaires. 
C’est dire quand l’État à travers ces structures accomplit son devoir, ce n’est de loin pas de l’humanitaire ou de la générosité de la part de son chef du moment.
Sow Boubacar, Switzerland 🇨🇭
— conakrylemag