
Dossier tribunal pour enfant
Depuis plusieurs mois, le tribunal pour enfant est en grève pour faute d’un local leur permettant d’exercer librement et d’exécuter leurs prérogatives.
En ce mois de l’enfant, j’attire l’attention des Ministères impliqués dans ce dossier notamment celui de la Justice, la Promotion féminine, les affaires étrangères à faire de ce dossier une priorité.
C’est inadmissible que ce tribunal qui joue un rôle très important n’ait pas un local, et se voit malheureusement dans l’obligation de tenir leurs jugements criminels et correctionnels que chaque vendredi dans la salle d’audience du TPI de Kaloum dans lequel ils sont logés depuis sa mise en place jusqu’à aujourd’hui.
Malgré l’appui incessant apporté par les partenaires au développement, le gouvernement Guinéen jusque-là n’arrive pas à régler ce problème qui persiste depuis plusieurs années maintenant.
En plus de ne pas avoir les moyens qu’il faut pour fonctionner, ils se voient dans l’obligation de vivre avec le stricte minimum.
Les magistrats, les avocats, les greffiers sont tous réunis dans deux salles qu’ils se partagent pour exécuter leur travail.
Malgré la mise à disposition d’un local pendant l’exécution du programme PARJU, jusqu’à présent les actions concrètes n’ont été prises pour rendre cela effectif.
Pourtant, c’est ce code de l’enfant ainsi que le tribunal pour enfant qui a permis à la Guinée d’être parmi les pays prioritaires en matière de normes de protection des droits de l’enfant dans le monde. Un titre honorifique qui a été décerné en 2021.
Il faut urgemment agir pour améliorer surtout la situation des enfants incarcérés qui par manque de salle d’audience ne pourront effectuer leurs différents examens.
#UnLocalPourleTribunalPourEnfant