
ELECTION PRÉSIDENTIELLE : LE POUVOIR S’AGITE À PROPOS DE LA PROCLAMATION DES RÉSULTATS
Depuis quelques jours, les esprits sont surchauffés du côté d’Alpha Condé et de son clan satanique. Et, pour cause. Qui se sent morveux se mouche.
Puisque l’UFDG a déjà mis en place un dispositif de sécurisation des votes et de compilation instantanée des tendances, le clan mafieux est totalement perturbé, sachant que la stratégie de l’UFDG pourrait déjouer le plan machiavélique basé sur la fraude.
Ainsi, le gouvernement est passé par le Chargé de Communication de l’ambassade des USA en Guinée, pour inviter tous les acteurs impliqués dans le processus électoral à s’abstenir de diffuser les résultats avant la CENI.
Après l’ambassade des États-unis, c’est le Ministre de la Sécurité, Damantang Camara, qui s’est fendu dans un communiqué laconique aux relents de menaces à l’endroit de l’UFDG, au cas où celle-ci divulguerait les résultats avant la CENI.
De ce qui précède, à quoi bon de s’inquiéter autant, lorsqu’on n’est animé d’aucune intention surnoise? Dès lors, je tiens à préciser que l’UFDG ne proclamera pas les résultats, mais elle diffusera les tendances. En effet, le mot proclamer revêt un caractère officiel, solennel, administratif et presque définitif, en termes d’élections. Or, le vocable diffuser, c’est juste à titre informatif, puisque l’UFDG n’a nullement l’intention de s’arroger le rôle dévolu à la fameuse CENI aux ordres.
Toutefois, l’UFDG a le plein droit de procéder à la sécurisation des votes, à la compilation et à la diffusion des tendances, puisque les résultats relèvent des compétences de la CENI. Dans tous les pays normaux au monde, les tendances sont diffusées par les médias et les formations politiques en lice pour le scrutin.
Je renvoie Damantang vers des juristes compétents et à mieux se pourvoir en arguments après avoir consulté le Larousse et/ou Google, à l’effet de faire la différence entre les terminaisons 《Proclamer des résultats 》 et 《 Diffuser des tendances 》en en matièreélectorale.
La diffusion des tendances par l’UFDG constituerait une mise en garde contre les fraudes, tout en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale. Trêve de bavardage ! Allons aux élections et attendons le verdict des urnes. Personne n’empêchera l’UFDG de jouir de ses droits, puisqu’aucune disposition légale ne punit la diffusion des tendances.
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris