Élections législatives : Quand des cauris parlent des scénaris possibles pour deux villes?
Ce n’est pas qu’une représentation fictive. Mes cauris du soir ont parlé. Dans le jet, Dinguiraye et Pita sont sous une forte menace. L’UFDG risque gros.
D’abord pour Pita, mes cauris annoncent une grosse fissure entre les factions d’une même formation. Maladho et Diouldé, deux noms très significatifs au foutah. Le premier désigne le chanceux et le second, la réjouissance.
Dans mes prévisions, contrairement au sens du nom, Maladho risque gros face au nommé Diouldé. On dit souvent qu’il n’y a jamais de bonheur débordant mais un usage déprimant.
En Afrique, le chef a peur de trois personnes à savoir : celle qui gère son bas-ventre et ventre, celle qui gère son trèsor et de son messager. Autrement dit: sa femme, son trésorier et enfin son griot. C’est une question de confidentialité. Et qui gère une portion de cet ensemble, gère indirectement le chef voire la cité.
Mais on dit souvent qu’à vouloir trop gagner, on risque de tout perdre ou presque. Une humiliation se profile à l’horizon. Et une trahison s’annonce. Entre l’honneur et la gloire, Diouldé a fait son choix. Même partir avec le diable n’est pas à exclure. Son maintien, c’est une question de vie ou de mort. Quel risque ? Entre les deux, il faut un arbitrage pour limiter les dégâts et maximiser le profit de la gagne.
Chez moi à Dinguiraye, j’ai vu l’UFDG enveloppée dans de gros nuages. Alpha et Fodé deux noms qui symbolisent la chefferie. Chez le peul, c’est Alpha et chez le malinké, c’est Fodé. Landho et Mansa.
Mes cauris me parlent!
Elles annoncent une autre apocalypse si rien n’est fait dans le temps. Il faut implorer la clémence du suprême pour éviter toute fissure.
Fodé, ce roi nu s’accroche. Tout le monde a compris que sa nullité ou sa nudité ne souffre d’aucune ambivalence.
Et Alpha, fort de la colère publique et de la déception généralisée veut renverser son rival sans le consentement des génies. Il ne comprend rien et ne voit que le fauteuil de l’autre, quitte à mourir sur le coup.
Pour freiner ce gros risque de fracture interne, mes cauris implorent l’arbitrage du suprême. Et s’il n’impose pas sa volonté contre celle des autres avec une forte violence sur soi, le risque de perte est énorme voire très énorme.
Ni Maladho ni Fodé ne pourrait créer une quelconque surprise. Mais ils ont un pouvoir de nuisance énorme.
Quant à Diouldé et Alpha, les deux pourraient bien prendre le chemin de la trahison si le Chef se conforme au silence. Ils ont une surestimation insupportable et insolente. Il faut sauver la barque du naufrage qui semble de plus en plus inévitable.
Ce n’est pas tout, mes cauris ont parlé d’autre chose. Et c’est pire pour la case voisine.
En attendant les détails, je vous demande de prendre ça comme ça. C’est la parole de mes cauris. Ce n’est pas scientifique mais une interprétation astronomique purement africaine. Mes cauris ont parlé et je vous en dirai plus demain en ce qui concerne la case d’à côté. Et tout ça ne m’engage pas. Ce sont mes cauris!
Bonne médiation !