On est dans un pays où le prestataire qui confectionne et imprime nos billets de banques qui finissent souvent dans les poches de nos dirigeants honorent et respectent toujours leur contrat.
En effet, depuis la création de notre monnaie nationale le 01mars 1960, personne n’a jamais entendu un problème de rupture de billets dans nos banques.
Très souvent en Guinée, on parle plutôt, d’inflation galopante qui se définit comme étant « un accroissement excessif des instruments de paiements (billets de banques et capitaux…) entraînant une hausse vertigineuse des prix et une dépréciation de la monnaie ».
Au même moment, un des symboles de la souveraineté comme la monnaie nationale, à savoir le Passeport national est toujours en rupture.
Les autorités se justifient très souvent en invoquant des difficultés du prestataire à honorer son engagement d’imprimer des quantités suffisantes pour permettre à chaque guinéens qui le souhaite, d’avoir son Passeport sans difficulté et sans encombre.
La question que je me pose, est de savoir pourquoi ce qui fonctionne avec la confection et l’impression de notre monnaie, ne fonctionne pas avec la conception et l’impression de nos Passeports ?
Cela d’autant plus que pour tous les deux, c’est l’État qui négocie avec des tiers pour leurs confections et leurs tirages.
Sow Boubacar, Switzerland 🇨🇭
— conakrylemag