
L’un des pires échec de la Guinée qui se gargarise d’avoir une presse libre et diversifiée, c’est d’avoir libéralisé les ondes sans promouvoir la production de contenus !
Nos télévisions sont donc devenues des dépotoirs de toute la sous-culture produite ailleurs.
Quand à la presse écrite, qu’elle soit sur papier ou en ligne, c’est le job « en attendant » de tous ceux qui ont fait des études en « journalisme et communication », ainsi que tous ceux qui ont fait de vagues études littéraires.
C’est surtout le règne des stagiaires à vie, payés à coup de lance-pierre, et priés de trouver leur pitance dans les per-diems servis lors des couvertures d’événements et des conférences de presse !
De fait, nos patrons d’entreprises de médias sont des négriers des temps modernes qui s’essuient les semelles sur le droit du travail et les conventions collectives, au vu et au su de l’état et des syndicats et associations de journalistes !
Nous avons même des « médias en ligne » qui n’existent que sous la forme d’une page Facebook !!!
Même pas un simple site web !!!
Et tout ce beau monde vit bien évidemment aux crochets du budget de l’État !
Supprimez leur la commande publique et ils ne survivront pas jusqu’au prochain versement de la subvention publique aux entreprises de presse !
Une subvention de misère, me direz-vous ?
Certes, mais est-ce là le rôle de l’État ?
Seulement, en Guinée on a tiré tous les standards vers le bas afin que les plus médiocres eux aussi aient leur part dans le budget national. Wa salam !
Inspiration : Ma gastrite
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