Le Ghana et le Nigeria prennent le leadership en matière de renforcement des bases démocratiques dans la sous-région Ouest-africaine.
« …L’option militaire face au refus de l’alternance ne serait plus une idée, mais une règle qui s’impose à nous tous…Un peuple ne peut se plier aux caprices d’une minorité d’hommes qui foulent aux pieds les bases de la démocratie. Et les regarder faire serait une complicité de notre part… ».
Une déclaration de Muhammadu BUHARI, lors d’une visite officielle au Ghana de Nana Akufo-Addo.
C’est très encourageant que des tels propos soient tenus par un chef d’Etat d’un pays membre de l’organisation Ouest africaine et pas de moindre, le Nigeria en l’occurrence.
C’est un signal fort, un espoir que l’idée face son chemin et se matérialise sans délai. C’est à l’heure de l’Afrique en général et de la sous-région en particulier.
L’Afrique ne peut-être une exception pour continuer à confier leur destin à des potentats dont la seule ambition est de demeurer au pouvoir.
On ne le rappellera jamais assez; l’un des tous premiers critères de l’effectivité d’une démocratie, c’est l’alternance qui demeure son oxygène.
Sow Boubacar
PAR CONAKRYLEMAG.COM
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