
EST-CE QUE LE POISSON VOIT LEAU ?
A force de le dire on finit par être pris pour un démagogue, ( oui, parce qu’en Guinée celui qui dénonce le vol dérange plus que le voleur), mais tant pis, il faut le dire et le redire. Le répéter à l’envie : LA GUINÉE EST UN DRÔLE DE PAYS !
Un pays pourtant riche mais rendu pauvre par toute cette corruption des dirigeants qui mine toute idée de progrès économique et social.
Mais le plus drôle dans tout ça, c’est que lorsque les preuves de cette déshumanisante corruption nous sont mises sous le nez, on détourne le regarde. On fait comme si on ne le voit pas ( ou peut-être que le poisson ne voit pas l’eau hein).
Sinon il y a actuellement un article sur le site GUINEENEWS qui épingle la gestion financière de la campagne Égyptienne du Syli national, un véritable scandale financier ! Mais on s’en fout !
De la même façon qu’on s’en fout que des personnes à peine nommées se construisent des villas de malade dans des quartiers où le prix de l’immobilier est devenu prohibitif ! De la complaisance !
Cette même complaisance qui nous pousse à aller saluer et applaudir nos bourreaux financiers lorsqu’ils sont nommés ou obtiennent une promotion, c’est même de la complicité.
Celle d’une justice qui copule avec les délinquants financiers et autres affairistes au pouvoir pour continuer à prendre sa part du butin tranquillement ! Honteux !
Comme l’état des écoles et des édifices publics de notre pays aujourd’hui. C’est désespérant !
Comme tous ces jeunes guinéens qui bravent la mort pour se retrouver dans l’enfer européen. C’est inquiétant !
Mais encore plus inquiétant est que le journaliste ou l’organe de presse qui fait ce type de révélation risque plus gros que les personnes qui sont derrière ces malversations financières. Pendant que les coupables mènent une vie de pacha, avec la bénédiction de leurs petits copains de la justice.
Tout cet argent détourné ne donnera même pas lieu à une plainte dans le commissariat du coin. Allah lé Kabon
C’est toute cette mentalités et ces agissements auxquels nous disons Amoulanfé, le troisième mandat n’est pas une fin en soi, c’est un changement de mentalités et des comportements que nous prônons !
Comment peut-on rêver de développement dans un tel contexte ?
khareman/facebook