Histoire de paternité; nos aïeux étaient en avance sur la science.
Avant la découverte de l’ADN et le test de paternité qu’il offre, nous aïeux avaient une technique imparable pour confirmer ou infirmer la paternité en cas de l’avènement d’une naissance douteuse dans leurs familles respectives.
Comment procédaient ils pour lever le doute ?
- Il demandaient au supposé père d’appeler l’enfant sur qui le doute pèse.
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Aussitôt l’enfant arrivé, ils demandaient ensuite au père supposé, de dire à l’enfant d’aller chercher en personne un fouet et de venir auprès de lui pour être corrigé suite à une faute qu’il lui reproche.
Deux attitudes de l’enfant vont être déterminantes pour statuer si l’enfant est effectivement en face de son père biologique, donc légitime ou pas:
• Primo, si l’enfant est légitime, il partira chercher le fouet et revenir librement donner à son père supposé sans chercher à fuir ou à se cacher pour échapper à la fessée annoncée.
• Secundo, si toujours l’enfant est effectivement légitime, pendant qu’il est entrain de recevoir la fessée sans être tenu par son père supposé, l’enfant ne tentera pas de fuir.
Au contraire, en recevant la fessée, l’enfant tournera autour de son père en pleurant sans hurler, ni crier fort. L’enfant est toujours convaincu que c’est avec ses parents qu’il est en sécurité quoi qui arrive.
Si par contre, l’enfant adopte un comportement contraire; c’est-à-dire qu’il tente de fuir dès le premier coup de fouet tout en hurlant, criant, il sera automatiquement, déclaré illégitime et donc, n’étant celui de son père supposé. En fuyant, l’enfant serait à la recherche de son vrai père sensé lui apporter la sécurité.
Dès lors, il sera demandé à sa mère sans violence, ni menace, de rendre publique l’identité de son vrais père afin que celui-ci, puisse récupérer son enfant et éviter de faire des mélanges des genres dans la famille du père trompé.
Cette séance finissait souvent par une question qu’on adresse au mari de la femme pour savoir s’il souhaitait au vu de ce qui précède, répudier sa femme adultérine ou s’il préfère malgré tout, la garder comme épouse.
D’après les témoignages, si la femme accepte de décliner l’identité du vrai père de l’enfant, le mari abusé, finissait toujours par la pardonner et la garder comme épouse.
La sagesse voudrait toujours que l’on accepte de pardonner les fautes avouées et reconnues par le fautif.
Que Dieu veuille pardonner nos pêchés et nous accorder son paradis firdaws. Amen
Sow Boubacar, Switzerland