
La déclaration de notre premier ministre est la preuve que nos autorités sont devenues toutes stoïques pour ne pas dire paranoïaques.
La violence, c’est la violence. L’État ne peut-être dissocié des citoyens pour être une entité hors la loi. L’État protège le citoyen et le citoyen sert l’État.
Les questions des droits et devoirs selon qu’il s’agit du citoyen vis-à-vis de l’État ou de l’État vis-à-vis du citoyen doivent être vues, examinées et placées au même niveau.
Privilégier l’État au détriment du citoyen qui le constitue ou le citoyen au détriment de l’État sensé le protéger relève de l’amateurisme politique.
Actuellement, la République de Guinée avec ses institutions dites républicaines et ses responsables sans envergure d’État, offre une image pathétique.
Tout responsable politique qui prend la parole dans ces moments difficiles pour notre pays, expose ses limites, sa mauvaise foi, sa vision étriquée de ce que doit être la gestion d’un État.
Vivement la fin de cette gouvernance chaotique et la mise à la poubelle de l’histoire ces cadres vautours qui l’incarnent.
Sow Boubacar, Switzerland.